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Uriage Bariésun 50+, une petite amélioration s’impose !

> 30 juin 2017

Uriage Bariésun 50+, une petite amélioration s’impose ! Le site des laboratoires Uriage retrace 2000 ans d’histoire, en quelques lignes. Nous nous laissons emporter par des anecdotes bien sympathiques. Tout commence avec des Romains qui soignent leurs plaies, infligées par des « réductibles » Gaulois, dans une source thermale alpine. Si l’image n’est pas pour plaire à Astérix, qui nous a fait un petit clin d’œil dans ce Regard, les faits ne sont pas moins têtus : les Romains ont bénéficié des bienfaits d’une station thermale antique sur ce lieu, il y a fort longtemps. Ce n’est que bien plus tard, au XVIIe siècle, que l’on assiste à un véritable engouement pour les stations thermales qui accueillent un certain nombre de personnalités qui recréent, dans un univers bucolique, de véritables cours comme on les aime alors. Le XIXe siècle voit entrer en scène la Marquise de Gautheron, propriétaire du château d’Uriage, qui compte bien, à la manière de ses homologues bordelais, valoriser le précieux liquide qui coule sur ses terres. Le début du XXe siècle voit défiler les célébrités qui souhaitent se ressourcer dans un cadre agréable. Il faudra attendre 1992 pour que l’eau thermale soit incorporée dans des cosmétiques (http://www.uriage.com/FR/fr/l-univers-d-uriage).

Cosmétiques pour bébés, soins isolants et réparateurs (Bariéderm cica), soins ciblant les troubles de la pigmentation (Depiderm), soins régulateurs des rougeurs et des squames (D.S.), soins destinés aux peaux mixtes à grasses (Hyséac), aux peaux matures (Isodense), aux peaux sujettes aux picotements et aux démangeaisons (Pruriced), aux rougeurs (Roséliane), aux peaux intolérantes (Toléderm), aux peaux très sèches à tendance atopique (Xémose)... Les laboratoires Uriage proposent une solution à chaque problème de peau. Des pathologies (dermatite séborrhéique « DS », acné rosacée « Roséliane ») sont évoquées à demi-mot puisqu’il est impossible de communiquer autrement, un cosmétique ne pouvant, réglementairement parlant, ni prévenir, ni guérir une pathologie, il ne peut se prévaloir d’une quelconque action en direction de celle-ci.

La gamme Bariésun est très logiquement dédiée au soleil. Si Bariésun existe en version 100% minérale, Bariésun existe également en version 100% organique. Entre ces deux versions, notre cœur ne balance pas, il se tourne délibérément vers la version 100% organique, seule capable de protéger, à un très haut niveau, la peau des méfaits du soleil.

Dans la formule du lait toucher soyeux SPF 50+ que nous avons choisi d’étudier, on retrouve des filtres UVB (diethylamino hydroxybenzoyl hexyl benzoate, ethyl hexyl methoxycinnamate, ethyl hexyl triazone, ethyl hexyl salicylate) et un filtre à spectre large (bis-ethylhexyloxyphenol methoxyphenyl triazine).

Pas d’extraits végétaux à caractère anti-inflammatoire. Pas d’eau thermale d’Uriage à caractère apaisant (c’est une bonne idée d’exclure l’eau thermale de la gamme solaire). Pas d’alcool (ce n’est pas si fréquent et on peut applaudir). Un choix judicieux d’ingrédients permettant d’obtenir une émulsion. Voilà pour les bons points.

Les résultats des tests d’efficacité réalisés, in vitro, au Laboratoire de Pharmacie industrielle et de Cosmétologie, nous déçoivent un peu. Un SPF de 52 et un Facteur de protection UVA de 22. C’est dommage car cette formule est vraiment bien…

Comme le souffle Astérix qui s’y connaît en potion magique, encore un petit effort et ce sera parfait !

Lait toucher soyeux Bariésun SPF 50+ Uriage : aqua, diethylamino hydroxybenzoyl hexyl benzoate, ethyl hexyl methoxycinnamate, dicaprylyl carbonate, ethyl hexyl triazone, isodecyl neopentanoate, ethyl hexyl salicylate, bis-ethylhexyloxyphenol methoxyphenyl triazine, nylon-12, glycerin, triacontanyl PVP, C20-22 alkyl phosphate, C20-22 alcohols, dimethicone, butylene glycol, phenoxyethanol, decyl glucoside, glucose, xanthan gum, chlorphenesin, parfum, hydrogenated polydecene, o-cymen-5-ol, tocopheryl acetate, sodium hydroxide, trehalose, propylene glycol, ascorbyl tetraisopalmate, BHT, CI 75470, citric acid, sodium citrate, polyquaternium-51.

Merci à Mme Eva Paparis pour la détermination, in vitro, des valeurs de SPF et de FP-UVA données ici.

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