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La toilette de Bécassine, au savon, bien sûr !

> 13 mai 2020

La toilette de Bécassine, au savon, bien sûr !

Dans l’album Bécassine prend des pensionnaires, paru en 1934, Maurice Languereau alias Caumery (c’est le rédacteur) et l’indispensable Émile-Joseph-Porphyre Pinchon (c’est l’illustrateur !) s’associent une fois de plus pour suivre Bécassine, la célèbre Bretonne, dans tous ses faits et gestes.

Le facétieux Pinchon va même jusqu’à traquer Bécassine, alors dans une tenue « légère », dans son cabinet de toilette ! Cela nous permet de découvrir une Bécassine en chaussons (elle a quitté temporairement ses éternelles bottes marron, informes), en jupon et chemise. Le traditionnel costume vert attend certainement sagement étalé sur le lit.

Le matin, Bécassine se brosse les dents (voir le verre et la brosse repérés sur la tablette en verre au dessus du lavabo), puis elle enfile ses gants de propreté (des sortes de gants de boxe spécialement fabriqués pour exterminer la saleté) et se « débarbouille » le visage au savon. Le savon dans la main gauche, la main droite disponible pour humidifier le visage, Bécassine est prête à faire peau neuve.

Bécassine n’est pas du genre à céder à l’appel des sirènes cosmétiques. Cette fille, pleine de bon sens, ne va pas gaspiller son argent en achetant un lait virginal beaucoup trop coûteux1 ou une crème grasse type cold crème dont on ne sait pas trop comment se débarrasser ensuite.2

Pas de problème de peau particulier chez notre gouvernante au grand cœur qui reste fidèle au savon traditionnel et se garde bien de gaspiller son argent en cosmétiques superflus.

Bibliographie

1 https://www.regard-sur-les-cosmetiques.fr/nos-regards/petite-histoire-du-lait-de-toilette-231/
2 https://www.regard-sur-les-cosmetiques.fr/nos-regards/regard-sur-les-cosmetiques-oui-mais-en-1937-397/

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