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La dépression pour Fitzgerald, tout simplement le dégoût des cosmétiques !

> 21 août 2022

La dépression pour Fitzgerald, tout simplement le dégoût des cosmétiques !

La dépression, selon Francis Scott Fitzgerald, rime avec quarantaine et presbytie.1 Tant que l’on n’a pas chaussé de lunettes sur son nez, on n’a pas pu voir la fêlure qui gâchait le bel ensemble d’une vie qui semblait jusqu’alors plutôt réussie. « Dans un article antérieur, l’écrivain qui vous parle racontait avoir pris conscience que le plat qu’il avait devant lui n’était pas celui qu’il avait commandé pour la quarantaine. De fait - vu que le plat et lui ne font qu’un, il se décrivait comme une assiette fêlée dont on se demande s’il vaut la peine de la garder. »

A l’aube de la quarantaine, une fois les lunettes posées sur le nez, les ennuis commencent. Comme tout semble laid désormais !

Laid et inutile... Tout coûte, franchement. Il faut faire un effort pour aborder toutes les routines quotidiennes qui ont déjà été effectuées des centaines de fois. « [...] toute action de la vie, du brossage de dents matinal au dîner avec un ami, me coûtait. »

Finalement, la dépression c’est pas très difficile à définir... ça se traduit dans la grande majorité des cas par un dégoût des cosmétiques !

Un grand merci à Jean-Claude A. Coiffard, poète et plasticien, pour l'illustration du jour !

Bibliographie

1 Fitzgerald F.-S., L’effondrement, Rivages Poche, Petite bibliothèque, 2021, 89 pages

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