Nos regards
Les dérivés de vitamine A : ce n'est pas forcément une bonne idée

> 24 janvier 2017

Les dérivés de vitamine A : ce n'est pas forcément une bonne idée Dans le domaine de l'anti-âge, les rétinoïdes occupent une place toute particulière et ce depuis une trentaine d'années. Le rétinol (ou vitamine A) est le chef de file de cette famille. Sa forme active, l'acide rétinoïque ou trétinoïne est impliquée dans le phénomène de kératinisation et c'est dans les années 80 que le dermatologue américain, Albert Kligman, a prouvé son efficacité dans le traitement des rides.

La forme acide étant interdite d'usage dans les cosmétiques, l'industrie ne peut avoir recours qu'à la forme alcool (rétinol) et à la forme aldéhyde (rétinal ou rétinaldéhyde).

Théoriquement, la peau dispose des systèmes enzymatiques nécessaires à la conversion (oxydation) du rétinol en rétinal, puis en acide rétinoïque, d’où l'activité attendue. Le terme de « théoriquement » a été utilisé car les processus sont lents et très difficiles à prévoir en fonction des individus… Le rétinaldéhyde générerait moins d’irritation et pourrait donc être utilisé avec plus de sécurité. Toutefois, par mesure de précaution, il est à éviter pour les peaux sensibles.

Certains laboratoires qui commercialisent des produits en contenant prennent même la précaution d'indiquer qu'ils sont contre-indiqués en cas de grossesse, dans la mesure où l'acide rétinoïque est tératogène.

En outre, les précurseurs de vitamine A acide sont à éviter lors d’exposition solaire car ils sensibilisent la peau au soleil.

Eluage (Avène) : Aqua, Caprylic/Capric triglyceride, Squalane, Triethylhexanoin, Avene thermal spring water, Glyceryl stearate, PEG-100 stearate, PEG-40 hydrogenated castor oil, Polymethyl methacrylate, Acrylates/C10-30 alkyl acrylate crosspolymer, BHT, Butylparaben, Disodium EDTA, Parfum, Phenoxyethanol, Propylparaben, RED 33 (CI 17200), Retinal, Sodium hyaluronate, Triethanolamine

Retour aux regards