> 22 janvier 2017

Sur RTL, dans l’émission « On est fait pour s’entendre » animée par Flavie Flamant, le 9 mars 2016, l’accent est mis sur le danger des « produits chimiques » retrouvés dans nos cosmétiques. Il nous est proposé comme alternative de nous laver à l’argile, comme au « bon » « très vieux » temps des cavernes (http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/hygiene-et-cosmetiques-quelles-sont-les-alternatives-aux-produits-toxiques-7782257833). L’idée peut paraître séduisante, à première vue. Toutefois, côté pratique, l’accumulation d’argile dans les canalisations peut sans doute poser quelques problèmes de plomberie à long terme.

En outre, l’argile, utilisée depuis bien longtemps dans les masques pour peaux grasses et dans les shampooings pour cheveux gras, pose le problème d’une trop grande efficacité. Oui, c’est vrai l’argile est capable d’absorber le sébum... à tel point que la peau réagit en produisant encore plus de sébum : c’est l’hyperséborrhée réactionnelle !
Dernier point : si utiliser un ingrédient naturel, tel que l’argile, est apprécié du consommateur à l’heure actuelle, il faut, toutefois, faire attention à la qualité de cet ingrédient qui peut renfermer des éléments indésirables tels que des métaux lourds.

Pour illustrer cet aspect, il faut évoquer le cas de l’argile verte de Marque Centifolia. En 2014, des contrôles effectués sur 7 lots différents de cette argile ont mis en évidence la présence de baryum (308 mg/kg), de plomb (35 mg/kg) et d'arsenic (18 mg/kg), assortie d’une contamination par une quantité importante de micro-organismes pathogènes.

Il convient donc d’être prudent…