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Au secours de la peau (soit disant), les cosmétiques (soit disant) « anti-pollution »

> 02 février 2017

Au secours de la peau (soit disant), les cosmétiques (soit disant) « anti-pollution » Il est indéniable que les cosmétiques qualifiés « d’anti-pollution » sont de plus en plus présents dans toutes sortes de marques et ce depuis le début des années 2010.

Il faut dire que les médias ne cessent de relayer des informations qui se veulent assez alarmantes pour les populations vivant en zone urbaine. La pollution est présentée comme omniprésente : dans l’air extérieur, dans l’air intérieur… et même, et donc, sur notre peau ! On en a même parlé au 23e Congrès de Dermatologie de Vancouver en 2015 !

Sur le plan de la formulation de ce type de produits, il n’y a rien de très nouveau. On retrouve dans ce type de produits des substances anti-oxydantes telles que les vitamines C et E (qui restent des actifs « indémodables » et à qui, il faut bien en convenir, on n’a rien à reprocher !), mais également des actifs hydratants (ce qui est très bien aussi quoique on sait pertinemment qu’une peau bien hydratée est plus perméable qu’une peau dite sèche) et des filtres UV (ce qui est franchement moins bien – voir Regard « Stop aux filtres dans les cosmétiques »).

Du point de vue des tests d’objectivation, notons, qu’une fois de plus, l’industrie cosmétique a mis la charrue avant les bœufs puisqu’aucun test probant ne permet d’affirmer, actuellement, qu’une crème barrière est capable de jouer le rôle d’un masque anti-pollution parfaitement efficace.

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